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MOTUS PROPIO
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3 juillet 2008

Un rêve ?

D’où me vient ce mal de tête qui me vrille le cerveau ? A quoi sont dues ses douleurs qui ressemblent à un marteau piqueur dans les mains d’un ouvrier sans pitié ? Peut-être dois-je cette révolution cérébrale au chao total qui règne dans ma tête. Les idées s’entrechoquent et ne veulent pas s’ordonner. Oui c’est ça ! C’est bien c’est ça. C’est bien le tohu-bohu existentiel qui me tourmente. Alors je comprends que ni la benzodiazépine ni l’ibuprofène n’en viendront à bout, je le sais. Quelque chose me dit que ce n’est pas cette chimie là dont j’ai besoin.

Ne reste plus que le sommeil, mais il ne vient pas. Je ferme les yeux et j’espère qu’il viendra me surprendre. Et ça marche, un rêve doux commence, c’est bien la preuve que je dors.

Ses mains caressent mon front endolori. Ses doigts redessinent mon visage comme lorsque bébé, maman venait calmer mes angoisses d’abandon avec ses longs doigts doux comme la soie. Ses lèvres viennent se poser délicatement sur mes seins comme mille papillons avides de nectar. Et doucement, il se glisse en moi et me remplit de son membre chaud. Je suis à la fois étonnée et ravie qu’il puisse ainsi prendre possession d’un corps sans en demander l’autorisation et sans qu’aucune résistance ne lui soit opposée.

Il va, il vient comme dans un film au ralenti. Nonchalamment, tranquillement, sans fougue ni brusquerie. Je sens son souffle chaud dans mon cou, sa respiration qui s’accélère. Puis il s’abandonne sans bruit.

Je n’ai pas joui, mais je n’ai plus mal au crâne je crois, puisque maintenant je glisse lentement dans un sommeil profond et sans rêves cette fois. A quoi servent-ils finalement si la réalité est si douce?

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